Posez-vous la question : “Qui suis-je ?”

“Moi, je ne suis pas le Christ… Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Rendez droit le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Ésaie” Jn 1. 23

Le jour où les juifs vinrent demander à Jean-Baptiste : “Qui es-tu ?” celui-ci n’esquiva pas la question, et ne prétendit pas être ce qu’il n’était pas. Il déclara en toute simplicité : “Je suis la voix… ” Il connaissait son rôle, la mission qui lui avait été confiée et qu’il devait annoncer. Même si Jésus était son cousin par le sang, il savait qu’il ne faisait que préparer la venue du Messie. Il n’avait aucune jalousie à l’encontre de ce dernier. Son rôle était d’énoncer une vérité claire et simple à comprendre. Et cela lui suffisait et remplissait son cœur de satisfaction. Que diriez-vous si l’on vous demandait : qui êtes-vous ? Abraham, désabusé, aurait pu dire : “Je suis vieux, je suis un homme fini… ” (Gn 17. 17). Jacob, menteur de naissance, dit à son père : “ Je suis Ésaü, ton fils aîné… ” (Gn 27. 19). Moïse affirma piteusement : “Je ne suis pas doué pour la parole, ni d’hier, ni d’avant-hier… ” (Ex 4. 10). Gédéon déclara : “Je suis le plus petit dans la maison de mon père” (Jg 6. 15). Ruth dit : “Je suis une étrangère” (Rt 2. 10). Ésaïe s’écria : “Je suis perdu… ” (Es 6. 5). Paul dit : “Je suis, moi, le premier d’entre eux (les pêcheurs)” (1 Tm 1. 15). Pierre s’écria devant Cornélius : “Moi aussi, je suis un homme” (Ac 10. 26). Jésus affirma : “Je suis la porte : si quelqu’un entre par Moi, il sera sauvé” (Jn 10. 9), et aussi : “Je suis la lumière du monde… ” (Jn 8. 12) et encore : “Moi, Je suis le pain de vie… ” (Jn 6. 35) et aussi : “Je suis le bon berger… ” (Jn 10. 14) sans oublier : “Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie… ” (Jn 14. 6). Et vous que diriez-vous ? Et surtout seriez-vous satisfait de la réponse ? Si votre réponse vous laisse insatisfait, approchez-vous de Dieu et demandez-Lui de vous révéler qui vous êtes !