Courons, courons !

“Courons avec persévérance l’épreuve qui nous est proposée… ” He 12. 1

L’exemple de Wilma Rudolph devrait nous encourager encore aujourd’hui. À… courir! C’était la vingtième de 22 enfants nés au sein d’une famille noire pauvre du Tennessee. Enfant, elle contracta la poliomyélite et fut obligée de porter un appareil orthopédique pour tenter de marcher. “Mes médecins affirmèrent que je ne marcherais jamais. Ma mère déclara que je remarcherai. J’ai choisi de la croire !” A treize ans, elle fut recrutée, à sa deuxième tentative, par l’équipe de basketball de son école. Un entraîneur la remarqua et l’encouragea à s’entraîner pour devenir sprinteuse. Son courage et sa persévérance lui permirent d’obtenir une bourse d’étude universitaire et elle devint vite une sprinteuse de grande classe. En 1960 elle fut choisie pour représenter les États-Unis aux Jeux olympiques de Rome où elle se mesura à la favorite, l’allemande Yetta Minie, détentrice du record mondial du 100 mètres. Wilma remporta la médaille d’or puis récidiva dans le 200 mètres. Elle se retrouva en lice contre l’allemande dans le 4 fois 100 mètres, toutes deux en quatrième position du relais. Au passage du bâton Wilma le laissa tomber donnant ainsi un avantage à sa rivale. Mais elle ne s’avoua pas vaincue. Elle le ramassa et se lança dans un sprint effréné et désespéré. Elle rejoignit et dépassa sa rivale dans les dernières foulées, gagnant ainsi sa troisième médaille d’or olympique et devenant la première américaine à gagner 3 médailles d’or aux mêmes Jeux olympiques. Elle passa le reste de sa vie, jusqu’en 1994, à parcourir le monde encourageant les jeunes athlètes et témoignant par la même occasion de sa foi profonde. Elle déclara un jour : “Après avoir quitté le monde de l’athlétisme, j’ai souvent demandé à Dieu ce que je faisais ici-bas, quelle était ma destinée. Sûrement ce n’était pas seulement pour gagner quelques médailles d’or ! La vie vaut davantage que cela !”

B-1 an : Lv 19-21 & Jn 4

B-2 ans : Gn 37