“Elles se présentèrent devant Moïse… à l’entrée de la tente de la rencontre…” Nb 27. 2
Les cinq filles de Tselophad se présentèrent devant Moïse, le grand-prêtre, les hauts responsables du peuple et devant tout le peuple assemblé devant la tente où Moïse rencontrait Dieu. Elles choisirent avec soin le moment propice pour présenter leur requête. Le peuple hébreu se trouvait alors dans les plaines de Moab, à l’est du Jourdain, et avant d’entrer dans le pays de la promesse, devait être recensé (Nb 26), puisque, à l’exception de Josué et de Caleb, tous les hommes comptés lors de la sortie d’Egypte étaient morts dans le désert. Là aussi Moïse avait destiné aux tribus d’Israël une portion du pays qu’ils allaient conquérir (Jos 13-20). Seuls les hommes allaient recevoir des terres, ce qui ne posa problème qu’aux cinq filles de Tselophad, car ce dernier n’avait eu aucun enfant mâle. Les oncles des cinq filles devaient donc recevoir la part attribuée à ce dernier, ce qui n’était pas du goût des cinq sœurs ! Le nom de leur père devait-il donc disparaître des archives généalogiques parce qu’il n’avait pas eu de descendance mâle ? Moïse ne prit pas la responsabilité de trancher dans cette affaire, mais demanda à Dieu de révéler Sa décision qui fut de permettre aux filles d’hériter de leur père (Nb 27. 6-11). Remarquez : 1- les cinq filles eurent le courage de se présenter devant tout le monde, alors même que personne n’était prêt à les soutenir, surtout pas leurs oncles, qui risquaient d’être les grands perdants si leurs nièces obtenaientegain de cause ! 2- elles n’attendirent pas de se retrouver en Canaan pour présenter leur requête. Le peuple était encore à l’ouest du Jourdain, donc la conquête n’avait pas encore débuté. Une leçon pour nous aujourd’hui : n’attendez pas qu’il soit trop tard pour présenter vos requêtes à Dieu. David le faisait chaque matin (Ps 5. 3-4). 3- les conséquences de leur requête dépassèrent leur propre situation. Dieu décréta que Sa décision deviendrait une loi perpétuelle pour Israël (v. 11). N’hésitez pas à vous battre contre l’injustice et l’oppression, car Dieu est Celui qui “défend le droit de tous les opprimés” (Ps 105. 6).
L'église Biblique de Toulouse est une communauté chrétienne située à Balma, dans la banlieue de Toulouse. Voici une présentation concise de cette église : Localisation : Elle se trouve au 8 Avenue Prat-Gimont, 31130 Balma, France. Activités : L'église propose des prédications en ligne, surtout pendant les périodes de confinement, pour permettre aux fidèles de suivre les cultes à distance. Les réunions ont lieu un dimanche sur deux à 10h, l'église étant ouverte dès 9:30. Pasteur : Gérard GAU est le pasteur responsable de l'église, dont les messages d'édification peuvent être écoutés via leur site web. Services et Ressources : Sur leur site internet, on peut trouver les prédications du pasteur, les actualités de l'église, et les cantiques utilisés lors des cultes. L'église met également à disposition des ressources pour l'édification spirituelle. Objectif : Elle s'efforce de vivre et d'enseigner les pratiques inspirées par la Bible, célébrant ...
Proverbes 11:24 (selon la traduction Louis Segond ) dit : « Tel, qui donne libéralement, devient plus riche ; Et tel, qui épargne à l'excès, ne fait que s'appauvrir. » Ce verset, situé dans le livre des Proverbes, attribué principalement à Salomon, offre une sagesse pratique et spirituelle sur la générosité et ses conséquences. Une étude théologique de ce passage peut être structurée autour de plusieurs axes : le contexte, le sens littéral, les principes spirituels, les implications christologiques et les applications pratiques. 1. Contexte du verset Le livre des Proverbes est un recueil de maximes visant à enseigner la sagesse, la justice et la crainte de l'Éternel (Prov. 1:7). Le chapitre 11 compare souvent les comportements des justes et des méchants, soulignant les bénédictions associées à la droiture. Proverbes 11:24 s'inscrit dans une série de contrastes entre des attitudes humaines (générosité vs avarice) et leurs résultats, qui reflètent l'ordre moral établi...
1 Timothée 6:10 est un verset souvent cité de la Bible, mais aussi fréquemment mal compris. Voici une étude théologique concise et structurée de ce passage, en examinant son contexte, son sens originel et ses implications théologiques. Le verset 1 Timothée 6:10 (dans la version Louis Segond) dit : « Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. » 1. Contexte biblique Auteur et destinataire : La première épître à Timothée est traditionnellement attribuée à l’apôtre Paul, écrite vers 62-64 après J.-C. Elle s’adresse à Timothée, un jeune dirigeant d’église à Éphèse, pour l’instruire sur la conduite de l’église, la doctrine saine et la vie chrétienne. Contexte du passage : Dans 1 Timothée 6, Paul aborde les faux docteurs, l’attitude des esclaves chrétiens, et donne des conseils sur la piété et le contentement. Les versets 6 à 10 contrastent la vraie richesse...
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