Jon Walker a écrit que tant de chrétiens manquent de maturité spirituelle car ils confondent engagement à la cause de Christ et soumission à Christ. On pourrait illustrer la différence de cette façon : vous pouvez vous engager à préparer quelques quiches lorraines pour la rencontre de l’église le premier dimanche de chaque mois ou promettre de sortir distribuer des tracts évangéliques dans les rues de votre vie, mais cela ne soumettra pas à la volonté de Christ, comme si vous utilisiez toutes vos épargnes pour soutenir une œuvre qu’Il vous a demandé de soutenir de tous vos biens, de toute votre énergie, même si cela risque de terminer votre carrière. Trop souvent nous sommes prêts à nous engager à servir pour un temps, à condition de pouvoir retrouver notre agenda familier ensuite. Notre engagement est encore limité par nos décisions. Mais si Jésus nous demandait de tout abandonner entre Ses mains, de tout Lui soumettre de notre vie, l’obéissance à Sa volonté exclurait toute interférence de nos préférences, de nos choix, de nos désirs. Paul suggère que notre soumission à Christ devrait ressembler à un athlète des Jeux Olympiques qui a tout sacrifié pour atteindre la victoire. Le nageur américain Michael Phelps, le plus titré des Jeux Olympiques avec 18 médailles d’or, interviewé sur son emploi du temps aurait répondu un jour : “Je m’entraîne, je dors et je mange, c’est tout.” Il avait tout sacrifié de sa vie pour devenir le plus grand nageur de tous les temps. Jésus a donné une illustration avec ce marchand de perles qui vend tout ce qu’il possède pour pouvoir acquérir la perle de grand prix qu’il vient de découvrir (Mt 13. 45-46). Une question : comment devons-nous modifier notre vie pour montrer à Jésus que nous voulons Lui être soumis, même si cela s’avère coûteux, problématique ou inconfortable ? |
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