Avec musique Sans musique“Souviens-toi !” Ex 13. 8 Une directive de l’Éducation nationale (en France) titre : “Les enjeux du travail de mémoire”. Elle signale que “L’histoire, c’est la recherche de la vérité, la mémoire, c’est le respect de la fidélité.” Il s’agit, dès lors, de mettre l’accent sur certains faits historiques dans le but de construire une mémoire collective autour de valeurs partagées et de contribuer au sentiment d’appartenance commune. Le travail de mémoire consiste, non seulement à l’écoute et à la commémoration, mais aussi à l’actualisation. Se souvenir, c’est venir “sous”, “après”. Dans la Bible, le devoir de mémoire est sacré en ce sens qu’il est essentiel. La personne qui raconte l’histoire d’Israël utilise le “je” et le “nous” constamment, s’appropriant la délivrance dont le peuple a été l’objet : “Souviens-toi, tu as été esclave en Egypte.” Et tout l’enseignement en découle. La pédagogie est nécessaire et les éléments manquants conduisent aux questionnements de l’enfant et aux explications des parents. “Lorsque, dans l’avenir, vos enfants vous demanderont ce que signifient pour vous ces pierres dans le Jourdain, vous leur répondrez…” (Jos 4. 6). Notre époque se lance en permanence vers l’avenir, portée sur les projections et les anticipations. Pourtant, elle s’arrête de temps en temps pour dresser un mur et y graver le nom de victimes de catastrophes, pour commémorer, pour reconnaître un événement tragique et “ne pas oublier”. À combien plus forte raison le croyant doit-il faire mémoire des actions de Dieu dans l’Histoire et dans son histoire. Il est important de raconter les récits bibliques de façon vivante, visuelle, active, en s’y impliquant et en suscitant le questionnement de ceux qui nous entourent. B-1 an : Os 10-12 & Jc 1 B-2 ans : 1 S 31 & Ps 56 |
Commentaires