“L’eau que Je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.” Jn 4.14
La Samaritaine connaissait sans doute de multiples soifs : soif d’amour autant que soif d’eau. Et peut-être même soif de Dieu, elle qui se posait des questions théologiques (“Où faut-il adorer ?”). Jésus lui propose une eau vive qui apaisera toutes ses soifs, une eau qui semble intarissable, un fleuve d’abondantes grâces qui jaillit jusque dans la vie éternelle. Cette eau, c’est Lui qui s’offre. Don pour tous, même pour une femme de Samarie à la triste réputation. La rencontre avec la Samaritaine se trouve au début de l’Évangile de Jean et le même Évangile se termine presque avec un étonnant propos de Jésus qui fait écho à la première demande “Donne-Moi à boire !” En effet, Jésus, sur la croix, murmure “J’ai soif”. Ce qu’Il endure au calvaire, sans oublier la flagellation, explique sans doute Son besoin physiologique, pourtant, Celui qui est la source d’eau vive peut-Il avoir soif ? Lui qui abreuve, ne peut-Il s’abreuver ? Pour saisir ce paradoxe, il faut prendre conscience de ce que représente la croix pour le Fils de Dieu. Il se donne pour tous, et se donne totalement. Littéralement, Il se vide, Il se dessèche au point qu’Il ne reste pas une goutte d’eau pour Lui-même. Celui qui sauve les autres ne peut se sauver Lui-même sans faillir à Sa mission ; c’est à ce prix exorbitant que nous bénéficions du salut. Ce salut, gratuit pour chacun de nous, est aussi un salut qui coûte parce que tout se paie. Le Christ ne se donne pas à moitié et la crucifixion n’est pas sans douleur. Jésus – qui a soif – démontre qu’Il a tant donné de Lui qu’il ne reste rien pour Lui. Les fleuves d’eaux vives qui jaillissent jusque dans la vie éternelle Lui font défaut. L’abnégation est totale. Paul résume cela en quelques mots qu’il ne faut pas oublier : “Lui qui était d’essence divine, s’est vidé Lui-même… ” (Ph 2. 6). Comment ne pas mesurer l’ampleur du don et Lui dire notre reconnaissance ?
Une analyse théologique détaillée du Psaume 119:11-12 nécessite une exploration des thèmes spirituels, du contexte historique et littéraire, des implications doctrinales et des applications pratiques pour la foi. Voici une étude approfondie : 1. Contexte du Psaume 119 Le Psaume 119 est le plus long chapitre de la Bible, avec 176 versets, structuré comme un poème acrostiche en hébreu, où chaque strophe de huit versets commence par une lettre successive de l’alphabet hébraïque. Ce psaume est une méditation poétique sur la Torah (la Loi ou l’enseignement de Dieu), souvent désignée par des termes synonymes tels que « parole », « statuts », « commandements », « préceptes », « jugements » ou « témoignages ». Il reflète une spiritualité centrée sur la révérence pour la révélation divine et son rôle dans la vie du croyant. Les versets 11 et 12 se trouvent dans la deuxième strophe (beth, ב), qui met l’accent sur la purification morale et l’apprentissage de la Loi. Le contexte historique est p...
Les massacres se multiplient dans le centre du Nigeria, exacerbant les tensions communautaires et suscitant des inquiétudes quant à la sécurité des chrétiens dans le pays. Pendant que les chrétiens célébraient le Carême et la résurrection du Christ, plus de 170 fidèles ont été victimes d'attaques meurtrières ciblant des villages chrétiens. Les responsables locaux parlent d'une persécution systématique. Selon International Christian Concern, plus de 170 chrétiens ont été tués au Nigeria durant la période du Carême. Les attaques les plus violentes ont eu lieu durant le week-end de Pâques dans le centre du pays, touchant particulièrement les communautés agricoles chrétiennes. Cette vague de violence accentue un climat d'insécurité croissant et une inquiétude face à l'inaction perçue de l'État face à ces violences communautaires. Dans l'État de Benue, au moins 72 chrétiens ont trouvé la mort entre le 18 et le 20 avril, lors d'une série d'attaques attribuées ...
Le Psaume 119 est l’un des plus longs et des plus riches de la Bible, et il regorge de sagesse et d’enseignement. Parmi ses versets, ceux de 11 et 12 se distinguent particulièrement par leur profondeur et leur pertinence pour notre vie quotidienne. Dans cet article, nous allons explorer ces versets, leur signification et leur application dans notre vie moderne. ## Le Texte des Versets Le Psaume 119.11-12 se lit comme suit : « J'ai caché ta parole dans mon cœur, Afin de ne pas pécher contre toi. Béni sois-tu, ô Éternel ! Enseigne-moi tes statuts. » Ces quelques lignes nous invitent à réfléchir sur l’importance de la parole de Dieu dans notre vie. ## La Signification des Versets ### "J'ai caché ta parole dans mon cœur" La première partie de ce verset évoque l’idée de mémoriser et d’intégrer les enseignements divins dans notre être profond. Cacher la parole de Dieu dans notre cœur signifie non seulement la connaître, mais aussi l'incarner dans nos ...
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