“L’eau que Je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.” Jn 4.14
La Samaritaine connaissait sans doute de multiples soifs : soif d’amour autant que soif d’eau. Et peut-être même soif de Dieu, elle qui se posait des questions théologiques (“Où faut-il adorer ?”). Jésus lui propose une eau vive qui apaisera toutes ses soifs, une eau qui semble intarissable, un fleuve d’abondantes grâces qui jaillit jusque dans la vie éternelle. Cette eau, c’est Lui qui s’offre. Don pour tous, même pour une femme de Samarie à la triste réputation. La rencontre avec la Samaritaine se trouve au début de l’Évangile de Jean et le même Évangile se termine presque avec un étonnant propos de Jésus qui fait écho à la première demande “Donne-Moi à boire !” En effet, Jésus, sur la croix, murmure “J’ai soif”. Ce qu’Il endure au calvaire, sans oublier la flagellation, explique sans doute Son besoin physiologique, pourtant, Celui qui est la source d’eau vive peut-Il avoir soif ? Lui qui abreuve, ne peut-Il s’abreuver ? Pour saisir ce paradoxe, il faut prendre conscience de ce que représente la croix pour le Fils de Dieu. Il se donne pour tous, et se donne totalement. Littéralement, Il se vide, Il se dessèche au point qu’Il ne reste pas une goutte d’eau pour Lui-même. Celui qui sauve les autres ne peut se sauver Lui-même sans faillir à Sa mission ; c’est à ce prix exorbitant que nous bénéficions du salut. Ce salut, gratuit pour chacun de nous, est aussi un salut qui coûte parce que tout se paie. Le Christ ne se donne pas à moitié et la crucifixion n’est pas sans douleur. Jésus – qui a soif – démontre qu’Il a tant donné de Lui qu’il ne reste rien pour Lui. Les fleuves d’eaux vives qui jaillissent jusque dans la vie éternelle Lui font défaut. L’abnégation est totale. Paul résume cela en quelques mots qu’il ne faut pas oublier : “Lui qui était d’essence divine, s’est vidé Lui-même… ” (Ph 2. 6). Comment ne pas mesurer l’ampleur du don et Lui dire notre reconnaissance ?
L'église Biblique de Toulouse est une communauté chrétienne située à Balma, dans la banlieue de Toulouse. Voici une présentation concise de cette église : Localisation : Elle se trouve au 8 Avenue Prat-Gimont, 31130 Balma, France. Activités : L'église propose des prédications en ligne, surtout pendant les périodes de confinement, pour permettre aux fidèles de suivre les cultes à distance. Les réunions ont lieu un dimanche sur deux à 10h, l'église étant ouverte dès 9:30. Pasteur : Gérard GAU est le pasteur responsable de l'église, dont les messages d'édification peuvent être écoutés via leur site web. Services et Ressources : Sur leur site internet, on peut trouver les prédications du pasteur, les actualités de l'église, et les cantiques utilisés lors des cultes. L'église met également à disposition des ressources pour l'édification spirituelle. Objectif : Elle s'efforce de vivre et d'enseigner les pratiques inspirées par la Bible, célébrant ...
Proverbes 11:24 (selon la traduction Louis Segond ) dit : « Tel, qui donne libéralement, devient plus riche ; Et tel, qui épargne à l'excès, ne fait que s'appauvrir. » Ce verset, situé dans le livre des Proverbes, attribué principalement à Salomon, offre une sagesse pratique et spirituelle sur la générosité et ses conséquences. Une étude théologique de ce passage peut être structurée autour de plusieurs axes : le contexte, le sens littéral, les principes spirituels, les implications christologiques et les applications pratiques. 1. Contexte du verset Le livre des Proverbes est un recueil de maximes visant à enseigner la sagesse, la justice et la crainte de l'Éternel (Prov. 1:7). Le chapitre 11 compare souvent les comportements des justes et des méchants, soulignant les bénédictions associées à la droiture. Proverbes 11:24 s'inscrit dans une série de contrastes entre des attitudes humaines (générosité vs avarice) et leurs résultats, qui reflètent l'ordre moral établi...
1 Timothée 6:10 est un verset souvent cité de la Bible, mais aussi fréquemment mal compris. Voici une étude théologique concise et structurée de ce passage, en examinant son contexte, son sens originel et ses implications théologiques. Le verset 1 Timothée 6:10 (dans la version Louis Segond) dit : « Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. » 1. Contexte biblique Auteur et destinataire : La première épître à Timothée est traditionnellement attribuée à l’apôtre Paul, écrite vers 62-64 après J.-C. Elle s’adresse à Timothée, un jeune dirigeant d’église à Éphèse, pour l’instruire sur la conduite de l’église, la doctrine saine et la vie chrétienne. Contexte du passage : Dans 1 Timothée 6, Paul aborde les faux docteurs, l’attitude des esclaves chrétiens, et donne des conseils sur la piété et le contentement. Les versets 6 à 10 contrastent la vraie richesse...
Commentaires