Lequel d’entre nous, lorsqu’il se trouve en souffrance, ne s’écrie-t-il pas “pourquoi cela m’arrive-t-il ?” plutôt que “cela n’est rien au regard des bénédictions que j’ai reçues de Dieu” ? Et nous souhaitons échapper à nos difficultés le plus vite possible. Paul avait traversé en quelques années plus de crises que la plupart d’entre nous au cours de notre vie. Il écrit ailleurs : “Ainsi, nous supportons avec beaucoup de patience les malheurs, les souffrances, la peur, les coups, les prisons, les attaques de la foule. Nous supportons toutes sortes de fatigues, le manque de sommeil, la faim” (2 Co 6. 4-5). La vie de Paul en tant que missionnaire n’était pas de tout repos, pourtant il parle de “détresses légères” ! Considérons un moment nos propres “afflictions”. Elles sont certainement plus légères que celles endurées par d’autres chrétiens, ne serait-ce que dans les nombreux pays où la persécution sévit contre nos frères et sœurs. Sommes-nous meilleurs qu’eux ? Méritons-nous une vie plus facile qu’eux ?
Soyons honnêtes : nous ne méritons pas les bénédictions que Dieu nous accorde si nous pensons aux péchés que nous commettons jour après jour. Et comment comparer nos afflictions avec celles endurées par Jésus précisément à notre place puisque Lui était sans péché ? Lorsque nous traversons une période de souffrance, nous devrions, au lieu de nous plaindre, dire à Dieu : “pourquoi m’as-Tu tant béni jusqu’à aujourd’hui ?” Nous ne méritons pas non plus les trésors de grâce qu’Il nous accorde selon Ses promesses. Pourtant nous savons que nous pouvons nous approcher avec assurance du trône de la grâce et qu’Il prêtera une oreille attentive à nos appels à l’aide. Et comme Paul l’affirme, ces souffrances ne dureront qu’un temps, alors que les bénédictions promises dureront l’éternité. Prions plutôt pour que Sa grâce nous permette d’affronter avec humilité et courage les souffrances que nous devons porter ici-bas, avant d’entrer dans la gloire qu’Il nous a promise plus tard. |
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