L’atmosphère quotidienne dans la maison d’Elqana devait être pesante pour Anne, sans cesse en butte aux moqueries de l’autre femme, Pennina, simplement parce qu’elle n’avait pas d’enfant alors que cette dernière en avait plusieurs. Oh, la joie de la polygamie ! Anne ne trouvait aucune consolation auprès de son mari qui ne comprenait pas sa souffrance et qui trouvait anormal qu’elle ne se réjouisse pas d’être sa préférée (1 S 1. 8) ! Remarquez que pendant toutes ces années de souffrance, Anne ne se détourna jamais de Dieu. Elle se rendait fidèlement à Silo où se trouvait alors l’autel de Dieu et recherchait Sa présence, jusqu’au jour où elle osa adresser une prière à Dieu en y mettant tout son cœur : “ Seigneur de l’univers, si Tu daignes regarder la misère de Ta servante, Te souvenir de moi, ne pas oublier Ta servante et donner à Ta servante un garçon, je le donnerai au Seigneur pour tous les jours de sa vie...” (v. 11).
Il est important de noter qu’elle n’avait pas abandonné son pèlerinage annuel pour entrer dans la présence de Dieu (v. 7). Si vous ne recevez pas de réponse divine à vos prières, ne vous détournez pas de Lui. Mais continuez à prier avec passion. Lorsque nous traversons des moments de détresse, de fatigue spirituelle, c’est le moment de nous rapprocher d’autant plus près de Dieu et de rechercher Sa présence, pas seulement pour ce qu’Il peut nous accorder, mais pour ce qu’Il est. C’est le moment d’épancher notre amertume ou notre détresse, nos souffrances, nos peurs et même nos doutes, sans rien retenir. Anne donna l’impression au sacrificateur Eli, d’être enivrée, alors qu’elle ne faisait qu’exprimer ses sentiments les plus profonds à Dieu et Dieu “accomplit Sa promesse” ! Alors priez avec passion ! |
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