Enfants, nous nous identifions volontiers à nos parents. Nous portons leur nom, nous dépendons d’eux pour notre croissance, notre éducation, notre épanouissement. Certes, tous les parents ne sont pas parfaits, ce qui explique pourquoi certains adolescents ne veulent plus s’identifier à eux, préférant se tourner vers leurs pairs ou des idoles du sport ou des médias pour affirmer leur individualité. Néanmoins, d’une façon ou d’une autre, nous nous identifions toujours à quelqu’un. Paul nous invite à reconnaître que notre identité est en Christ. C’est Lui qui nous libère de l’influence des autres, y compris de nos parents et de nos pairs. En devenant disciples de Jésus, nous acceptons que nous Lui appartenons et que nous sommes devenus ses “frères et sœurs” et pour prouver cette appartenance, Dieu a placé dans nos cœurs le Saint-Esprit qui nous guide et nous rassure : oui, nous faisons bien partie de la famille de Christ, et notre vraie famille n’est plus constituée par nos parents, ou frères et sœurs humains. Si la conduite de nos familles humaines nous rend tristes et dépressifs, c’est peut-être parce que nous n’avons pas su accepter notre identité en Christ et que nous nous raccrochons encore à nos liens charnels. Jésus a dit clairement : “Si quelqu’un vient à Moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être Mon disciple” (Lc 14. 26). Cela veut dire que nous sommes invités à rejeter l’influence des autres, y compris de notre propre famille, si nous voulons plaire à Dieu et devenir disciples de Jésus-Christ. Sinon, nous risquons de nous laisser influencer par les opinions des autres et de louvoyer entre diverses identités ou personnalités sans pouvoir nous identifier en tant qu’enfant de Dieu. “La preuve que vous êtes bien Ses enfants, c'est que Dieu a envoyé dans vos cœurs l'Esprit de Son Fils, l'Esprit qui crie : ABBA, Père !” (Ga 4. 6). |
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