Un père remarque que son jeune fils a tendance à claudiquer, à boîter. Il s’en inquiète et le garçon explique qu’il a un “gros bouton “ qui lui fait mal, derrière le genou. Petite claudication pour découvrir un méchant furoncle, une espèce d’abcès qui ne demande qu’à être crevé. Avec précaution, le père s’occupe de cet abcès qu’il vide. Ce qui suinte n’est pas joli, mais voilà l’infection nettoyée. À l’emplacement, un petit vide qui pourrait rapidement se remplir d’impuretés. Alors, du désinfectant est appliqué pour éviter qu’un corps étranger ne s’y installe. Cette opération, pour être efficace, devra être renouvelée quelques jours. De ce petit “bobo” domestique, nous pouvons faire une parabole. Nous sommes des personnes contaminées par le péché, et à la croix, l’abcès est crevé. Le Saint-Esprit de Dieu vient alors nous purifier et nous remplir. La grâce de Dieu est là pour combler les vides que le mal pourrait remplir à nouveau. La Bible nous encourage à nous saisir d’une vérité importante : Dieu veut nous nettoyer de tout mal et Il s’approche de nous tel un divin médecin, prêt à opérer en nous l’acte qui nous sauvera et du mal, et de la mort. Et si nous avons l’impression que le pardon reçu hier ne nous a pas empêché de retomber dans de mauvaises voies, nous devons nous souvenir qu’il faut encore et souvent nous désinfecter. Le remède est simple : venir à Dieu et y revenir encore et encore parce que le chemin de la guérison peut être plus long que nous ne l’avions cru au moment de la conversion. L’apôtre écrit aux Corinthiens : “Biens aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu” (2 Co 7. 1). |
Commentaires