Léonard da Vinci a écrit que la personne ordinaire ”regarde sans voir, entend sans écouter, touche sans ressentir la moindre sensation, mange sans apprécier le goût, respire sans être conscient des odeurs ou parfums et parle sans réfléchir” ! Êtes-vous émerveillé par la beauté et la complexité de la création ! Dieu est un artiste, et Il s’est écrié, à la fin des six jours de création : “c’était très bon”, tel un artiste le jour du vernissage de son œuvre, qui apprécie à sa juste valeur l’œuvre qu’Il a créée. Ce sentiment d’émerveillement était naturel pour Dieu, devant la splendeur de ce qu’Il venait d’achever. Ressentez-vous le même sentiment d’émerveillement devant un coucher de soleil sur l’océan, ou arrivé au sommet d’une montagne devant le panorama qui se déroule sous vos yeux ? L’émerveillement est une forme d’adoration à Dieu, et en même temps l’expression de notre amour pour Lui autant que notre admiration sans bornes. Si vous avez perdu votre sens de l’émerveillement, vous avez perdu un élément essentiel de votre âme. Vous ressemblez à l’homme ordinaire décrit par Vinci ! L’émerveillement dépasse la théologie et la logique, il est la réaction que nous devrions avoir devant toute expression de la gloire de Dieu. Jésus nous invite à aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre pensée et de toute notre force (Mc 12. 30). L’émerveillement participe à cette adoration de toute notre âme. Et souvent ce sentiment se traduit par un profond silence devant la beauté incroyable de la création. Similaire au silence d’une demi-heure que nous lisons s’installer juste après l’ouverture du septième sceau par l’Agneau (Ap 8. 1). Trop souvent, nous ne réfléchissons même pas au ballet de la terre, tournant sur son axe à la vitesse étourdissante de 107 219 km/h. Quant à la Voie lactée dans laquelle se trouve notre terre et le soleil, elle se déplace à la vitesse de 630km/s. Aussi, depuis que vous avez commencé à lire ce message, vous avez parcouru sans le savoir près de 40.000 km. N’êtes-vous pas émerveillé devant le génie du créateur ? |
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