Lorsque les Israélites furent enfin libérés de l’emprise de Pharaon et en route vers la Terre Promise, Dieu ne leur fit pas prendre le chemin le plus court, qui les aurait amenés en 11 jours de marche à l’entrée du pays de Canaan. Il les força à emprunter un chemin plus long et bien moins agréable, à travers le désert. Un trajet à vol d’oiseau est évidemment le plus court, mais parfois Dieu nous enseigne que ce n’est pas nécessairement le chemin le meilleur, car trop souvent semé d’embûches en tout genre. Pour les Israélites ce court chemin passait par le territoire des Philistins : “Dieu s’était dit : ‘Il ne faudrait pas que, à la vue des combats, le peuple renonce et qu’il revienne en Égypte !” Certes Dieu aurait pu anéantir les Philistins pour leur faciliter le passage, mais Son peuple avait encore beaucoup à apprendre et un passage aussi rapide ne leur aurait pas été bénéfique. De même, Dieu efface rarement les obstacles sur notre chemin. Il préfère nous apprendre à les surmonter en Lui faisant confiance. Bien des expériences dans la vie sont nécessaires avant que nous soyons à même de nous reposer sur Lui de manière totale. Comme les Israélites, nous sommes lents à assimiler les leçons divines et notre foi a besoin d’être testée maintes fois. Comme eux, quand nous avons pris une décision de suivre le chemin qu’Il a choisi pour nous, mais que les difficultés s’amoncellent, nous sommes tentés de vouloir revenir en arrière, en terrain sûr et bien connu. Peu d’entre nous aiment l’aventure continue et les défis successifs. Néanmoins, le chemin de Dieu est rarement facile et direct. Y marcher exige de la discipline et beaucoup de confiance de notre part dans les promesses divines de ne jamais nous abandonner. “Les ordres sont comme une lampe, l'enseignement est une lumière. Les reproches éduquent et sont un chemin qui conduit à la vie” (Pr 6. 23). En fin de compte, le chemin choisi par Dieu est toujours le meilleur pour notre bien. | 
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