Nous avons beau avoir la meilleure volonté du monde et prendre et reprendre sans cesse de bonnes résolutions, force est de constater que nous ne sommes pas toujours fidèles dans nos engagements à la suite du Seigneur. Il convient d’être honnêtes avec nous-même, au moins dans l’intimité de notre chambre, et avouer nos manquements, voire nos infidélités à l’égard de Dieu. Ce n’est pas que nous soyons rebelles, mais nous sommes inconstants. Nous pensons être sincères, mais nous changeons de sincérité. En étant lucides sur notre comportement, nous reconnaissons nos faiblesses, nos faux pas, nos dérapages et nous pourrions en être tant affligés que l’idée de démissionner nous vienne à l’esprit. “À quoi bon puisque je ne résiste pas aux tentations ?
À quoi bon puisque je retombe régulièrement dans les ornières dont je pensais m’être extrait définitivement !” On peut être fatigué de toujours devoir recommencer, et finir également par croire que la patience de Dieu est épuisée. Nous avons eu trop de “deuxième chance” pour espérer encore le pardon et l’accueil du Seigneur trois fois saint que nous décevons trop souvent. Or, si notre nature est et demeure pécheresse, la nature de Dieu est toujours bienveillante. Dans le livre du prophète Jérémie, nous découvrons que le peuple de Dieu est, lui aussi et très souvent, infidèle, oublieux, se détachant facilement de ses pieux engagements. Or, Dieu, au travers de Son porte-parole, dit Sa détermination à toujours accueillir celui qui vient à Lui. Voici des lignes à méditer jusqu’à un changement en chacun : “Reviens, Israël-la- volage. Je ne te ferai pas mauvaise figure, car Je suis bien disposé, Je ne garde pas sans fin rancune, déclare le Seigneur. Simplement, reconnais tes torts, reconnais que tu t'es révoltée contre Moi, le Seigneur ton Dieu” (Jr 3. 12-13). Ces paroles pourraient nous être adressées aussi ! | 
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