C’est un dessin humoristique où l’on voit deux enfants, un garçon et une fille, au pied d’un lit, dans la position oubliée de personnes en prière. La fillette interpelle ce qui semble être son petit frère, et lui dit : “Ce n’est pas une prière ça ! C’est une liste de commissions !” On imagine, en souriant, ce qu’avaient pu être les requêtes du garçon : “Seigneur, donne-moi... Seigneur, je voudrais... Seigneur fais que...” Le dessin est drôle, mais il est aussi très parlant. Ne sommes-nous pas comme ce garçonnet dans nos prières ? Toujours en train de Lui demander une bonne santé, de la réussite dans notre travail, de la reconnaissance à l’école, une réponse positive de l’administration, une meilleure situation financière... Certes, Jésus Lui-même recommande à Ses auditeurs de demander à Dieu qui pourvoit, et l’apôtre Paul a souvent le même refrain, insistant pour dire que tout vient de Lui.
Cependant, venir vers Dieu avec une liste de sujets, tel un journal de doléances et de besoins, n’est peut-être pas la meilleure, ou la seule attitude à avoir. Dieu n’est pas un distributeur automatique, gratuit de surcroit. S’Il est prêt à nous entendre, et même à nous exaucer, Il est surtout dans l’attente de notre amour désintéressé pour Lui. Il est donc juste de se poser la question : Pourquoi est-ce que j’aime Dieu ? Pour ce qu’Il me donne ou pour ce qu’Il est ? Si nous nous adressons à Dieu dans la prière, c’est que nous savons qui Il est et ce qu’Il a déjà fait pour nous. Certes, il y a encore des promesses à venir, et elles sont merveilleuses, mais avant tout, nous aimons le Seigneur parce qu’Il nous a aimés et qu’Il a mis en place un plan de salut pour nous. Plan dont nous sommes déjà bénéficiaires. Aussi, avant de réclamer quoi que ce soit encore et encore, sachons Lui dire toute notre reconnaissance et tout notre amour. Et si toutes nos attentes, toutes nos prières ne sont pas exaucées, l’essentiel est déjà là : Il nous a sauvés. Alors, merci qui ? |
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