Par deux fois Saül désobéit à Dieu, et chaque fois, ce fut parce qu’il eut peur du peuple. D’abord, il eut peur que le peuple ne l’abandonne (1 S 13. 11), puis il eut peur d’être critiqué : “Mais le peuple a pris sur le butin des brebis et des bœufs comme prémices de ce qui devait être dévoué, afin de les sacrifier à l’Éternel, ton Dieu”(1 S 15. 21). Quand Samuel lui demanda pourquoi il les avait laissés faire, il répondit :“J’ai eu peur du peuple et j’ai écouté sa voix.” (v. 24) Quelle leçon pour nous ! Le jour où vous avez peur du peuple, vous abandonnez en même temps l’autorité de le guider vers Christ. Le jour où vous écoutez la voix du monde au lieu d’écouter Sa voix, vous perdez aussi votre paix intérieure, votre droit à la protection et aux privilèges divins. Le slogan de la famille de Dieu n’est pas : “Faites ce que bon vous semble !” Non, Dieu est le maître de Sa famille. C’est à nous de faire Sa volonté ! Salomon a dit : “La crainte des hommes tend un piège, mais celui qui se confie en l’Éternel est protégé.” (Pr 29. 25). Lorsque nous sommes prisonniers de ce piège, nous sommes incapables de suivre dorénavant notre Maître. Et nous vivons bientôt une double vie : publique et privée, une vie fragmentée, divisée. Écoutez ces mots : “Parmi les chefs, plusieurs crurent en Lui ; mais à cause des Pharisiens, ils n’en faisaient pas l’aveu, dans la crainte d’être exclus de la synagogue” (Jn 12. 42). Enfant de Dieu, affirmez, comme l’écrivain de la lettre aux Hébreux : “Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien. Que peut me faire un homme ?” (He 13. 6). Écoutez cette petite fable : un jour, un jeune guerrier dut affronter la peur pour la première fois. Sur le champ de bataille, le guerrier se sentait très petit et la peur lui apparaissait un géant. Le jeune guerrier s’approcha de la peur et lui demanda avec respect si elle acceptait de se mesurer à lui. La peur le remercia pour sa politesse, et le jeune guerrier continua : “Comment puis-je vous vaincre ?” La peur répondit : “Ma meilleure arme, c’est que je parle beaucoup et très vite. Je me rapproche aussi de votre visage et alors, vous perdez votre sang-froid et vous faites ce que je vous dis de faire. Si vous refusez de faire ce que je vous dis, je perds tout mon pouvoir. Vous pouvez m’écouter, me montrer du respect, mais si vous refusez de m’obéir, je perds tout mon pouvoir.” Ainsi le jeune guerrier apprit comment vaincre la peur. |
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