Ă Seigneur, Dieu des armĂ©es cĂ©lestes, Toi qui comptes les Ă©toiles et connais chaque soldat par son nom, nous nous inclinons devant la mĂ©moire de ceux qui, en 14-18, ont offert leur jeunesse aux champs de la mort. Ils Ă©taient fils de France, laboureurs, ouvriers, Ă©tudiants, appelĂ©s par le clairon Ă quitter la charrue pour le fusil. Dans la boue des tranchĂ©es, sous la pluie de fer et de feu, ils ont portĂ© la croix de leur devoir comme Simon de CyrĂšne. Tu les as vus, Seigneur, quand la peur serrait leurs gorges et que la nuit hurlait. Tu as entendu leurs priĂšres Ă©touffĂ©es entre deux salves, leurs « Notre PĂšre » murmurĂ©s dans les abris de fortune. Ils ont donnĂ© leur sang pour que la patrie ne meure pas, comme Ton Fils a donnĂ© le sien pour que l’humanitĂ© ne pĂ©risse pas. Leurs corps brisĂ©s dans la Somme, Ă Verdun, au Chemin des Dames, sont devenus semence d’une paix que nous devons encore cultiver. Accueille-les, PĂšre, dans la lumiĂšre de Ta gloire. Que les anges leur ĂŽtent la boue de leu...
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