Arrivés à Refidim et ne trouvant pas d’eau, le peuple se tourne vers Moïse et demande “donne-nous de l’eau à boire”. Moïse répond : “Pourquoi me cherchez-vous querelle ? Pourquoi mettez-vous ainsi le Seigneur à l'épreuve ?” (v. 2). C’est plutôt contre Dieu que le peuple se rebelle, même s’il s’adresse à Moïse. Le peuple ne se plaint pas vraiment du choix du campement, mais de la volonté de Dieu de les tuer, comme il l’exprime brutalement : “Est-ce pour nous faire mourir de soif, ici, avec nos enfants et nos troupeaux ?” Il méprise la capacité de Dieu à leur fournir tout ce dont ils ont besoin et Lui at- tribue un but pervers : les faire mourir dans le désert. C’est le manque de confiance en Dieu qui est le plus impardonnable et cela s’applique aussi à nous aujourd’hui. A travers toutes les Ecritures Dieu ne cesse de nous dire : “Faites-Moi confiance”. Mettre en doute Sa volonté de nous protéger, de fournir tout ce dont nous avons besoin, et de nous accompagner à travers toutes les difficultés de la vie est une insulte à Sa bonté. Dieu aurait très bien pu abandonner le peuple assoiffé à Refidim. Mais Sa patience est infinie. Il promet de leur procurer de l’eau. Remarquez quelques détails : 1- l’eau doit jaillir d’un rocher que Moïse est invité à frapper avec le bâton qu’il a utilisé pour faire éclater les plaies de l’Egypte, comme si ce miracle allait être la continuation des miracles accomplis en Egypte pour libérer le peuple. 2- Dieu demeure présent non loin de Son peuple : “Je vais me tenir devant toi, là, sur le rocher – en Horeb. Tu frapperas le rocher, il en sortira de l’eau, et le peuple boira” (v. 6). Même quand le peuple murmure et se plaint, la présence de Dieu est toujours là, devant eux. Veillons à ne pas tester notre Dieu car même s’Il demeure près de nous, l’avenir peut être lourd de conséquences : “aucun de ces hommes qui ont vu Ma gloire et les signes que J’ai opérés en Egypte et dans le désert et qui M’ont mis à l’épreuve dix fois déjà en ne M’écoutant pas, aucun d’eux, Je le jure, ne verra le pays que j’ai promis à leurs pères” (Nb 14. 22-23). N’endurcissons pas nos cœurs lorsque nous ne comprenons pas les voies du Seigneur. |
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