Le Titanic était un navire magnifique qui faisait à juste titre la fierté de la compagnie qui l’avait construit. Parce qu’il comprenait une double coque avec seize compartiments hermétiques à l’eau, les architectes qui l’avaient conçu affirmaient qu’il était insubmersible. L’un d’eux osa affirmer que “même Dieu ne pourrait pas le faire couler !” Pourtant lors de son premier voyage, alors qu’il traversait l’ Atlantique à la vitesse de 22 nœuds, avec 2224 personnes à son bord, le paquebot heurta le 14 avril 1912 un gigantesque iceberg. Il coula et en moins de trois heures se retrouva au fond de l’océan. Les hommes qui l’avaient dessiné et construit avaient de bonnes raisons d’être fiers de leur travail, mais pas de se vanter aveuglément de leur génie. On ne se moque pas de Dieu. Il règne suprême sur l’humanité et l’Histoire, et la seule position qu’il convient à l’homme d’adopter est l’humilité face à la grandeur de la divinité du Créateur. Certes l’homme est une créature merveilleuse, peut-être la plus belle réussite de la création, mais il n’a aucune raison de s’enorgueillir de lui-même. Comme le Titanic, aucun d’entre nous n’est insubmersible.
Notre salut n’est pas l’œuvre de nos mains ni de notre intelligence, mais seulement la conséquence de la grâce de Dieu. C’est ce qu’affirme l’apôtre Paul quand il écrit : “Ce salut ne vient pas de vous, mais il est un don de Dieu”. L’homme trouve difficile d’accepter qu’il ne soit pour rien dans son salut. Soyons honnêtes : nous savons que notre salut vient de Lui, mais ne cherchons-nous pas trop souvent à gérer nous-mêmes nos difficultés et à faire des choix sans Le consulter ? Nous oublions que, comme les Israélites au désert nous dépendons de Lui pour tout : notre nourriture, notre santé, la protection contre les dangers et les attaques de l’ennemi. Nous avons besoin de Lui pour nous guider sur le chemin de notre vie. Tout dans notre vie est don de Dieu, ou comme le disait si bien l’apôtre Jacques : “tout don excellent et tout cadeau parfait viennent d'en-haut, du Père des lumières, chez lequel il n'y a ni changement, ni ombre de variation” (Jc 1. 17). Puisque nous Lui devons tout, exprimons-Lui toute notre reconnaissance et notre amour, à Lui qui nous a tant donné. |
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