Est-ce que nous nous rappelons de ce fait quand nous réfléchissons à qui nous devons aide et accueil ? Voici une traduction d’un poème écrit par Malcom Guite intitulé “Réfugié” : “Nous pensons qu'Il est en sécurité sous le clocher, ou douillet dans un berceau à côté des fonts baptismaux, mais Il est avec un million de personnes déplacées sur la route de la lassitude et du besoin. Car alors même que nous chantons notre dernier chant de Noël, Sa famille est partie sur cette route, fuyant la colère de quelqu'un d'autre, regardant derrière et portant son fardeau. Tandis qu'Hérode fait encore rage depuis sa sombre tour, le Christ s'accroche à Marie, ses doigts étroitement enroulés autour des siens, les agneaux sont massacrés par les hommes de pouvoir et les escadrons de la mort répandent leur malédiction à travers le monde. Mais chaque Hérode meurt et vient seul se tenir devant l'Agneau sur le trône.” Chaque année des centaines de personnes perdent la vie dans la poursuite d’une meilleure condition de vie.
Des familles entières sont décimées par des tempêtes en mer, séparées les unes des autres par des trafiquants sans scrupules. Jésus a été un réfugié en Egypte quand Sa famille a dû fuir devant la rage du roi Hérode. Pendant Son ministère Il était ému de compassion par les foules : “Jésus les accueillit, et Il leur parlait du royaume de Dieu ; Il guérit aussi ceux qui avaient besoin d'être guéris”(Lc 9. 11). Puis Il leur a donné aussi à manger (Lc 9. 12-17). Jésus ne s’est pas borné à annoncer la bonne nouvelle, Il l’a démontrée. En vacances, si vous ne parlez par la langue du pays que vous visitez, vous serez bien content de trouver quelqu’un qui accepte de prendre le temps de vous montrer physiquement le chemin. Il ne se bornera pas à vous indiquer la bonne direction si vous ne le comprenez pas, mais il prendra le temps de vous amener à votre destination. “Persévérez dans l'amour fraternel. N'oubliez pas l'hospitalité... Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez aussi prisonnier et de ceux qui sont maltraités.” (Hébreux 13. 1-3). |
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