Si notre responsabilité est engagée devant Dieu, reconnaissons qu’Il sait tout de nous et qu’Il ne confie pas les mêmes richesses à tous. Mais également que nous sommes libres d’agir avec les talents mis à notre disposition. Nous pouvons les faire fructifier pour Sa gloire ou les dilapider pour notre propre plaisir. Dieu n’interviendra qu’à la fin. Cela suppose qu’Il reviendra, comme le maître de la parabole, pour juger du travail de ses managers. Croyez-vous que le Seigneur va revenir bientôt et que nous devrons Lui rendre des comptes sur la manière dont nous avons géré Ses biens ? Comme ces serviteurs, nous savons ce que Jésus attend de chacun d’entre nous. Nous avons un livre très précis sur le sujet, Sa Parole. D’après elle, si nous avons des enfants, notre responsabilité est de les éduquer dans Ses voies.
Elle nous apprend aussi une vérité essentielle : “Quel que soit votre travail, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage en récompense. Le Maître, c’est le Christ ; vous êtes à son service” (Col 3. 23-24). Peut-être le troisième serviteur de la parabole de Jésus ne pensait pas que son maître reviendrait. Ne soyons pas comme ces chrétiens qui fuient leur responsabilité, vivant une vie de chrétien le dimanche, sans jamais prendre de risques pour le Seigneur, se disant, comme le troisième serviteur : quand Il reviendra, au moins je n’aurais pas gaspillé Ses talents. Mais ce genre d’attitude ne leur rapportera aucune récompense. Paul en parle avec ces mots : “Celui dont l’œuvre subsistera recevra un salaire. Celui dont l’œuvre sera consumée en sera privé ; lui-même sera sauvé, mais comme on l’est à travers le feu” (1 Co 3. 14). Certes, ils seront sauvés par grâce, mais sans recevoir la moindre récompense de leur maître. À méditer ! |
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